Ecrits créatifs de Marie-Emmanuelle Florence

Ecrits Créatifs de Marie-Emmanuelle

L'Ecrit de l'âme ou les cris de l'âme selon les états d'âmes...

Amour, Liebe...

Aimer

Être reliée au Divin Sacré,

Vivre

Choyer la vie de chaque entité,

Libre

Écouter la parole intime qui nous est destinée,

Transcender

La vie dans sa complétude et dans son unicité,

Paix

Lumière intérieure qui rejaillit sur l'éternité,

Beauté

Joyaux intérieur qui brille de mille éclats dorés,

Amour

Fraternité : en soi, chaleur, douceur partagés,

Unis vers... La Source !

Chalon Sur Saône (71) 10 décembre 2013

Photo des 4 éléments : AIR - EAU - FEU - TERRE

Hommage à la LUMIERE DIVINE...

Ressourcement intérieur

Lumière divine, tu es le guide de la randonnée de nos vies,

Tu illumines les chemins escarpés de ta bonté infinie.

Tu es présente pour nous aider à retrouver la charité.

Tu nous aides à reconnaître la voie de notre vérité.

Tu irradies de ta lueur éternelle pour (r)Eveiller nos esprits,

Tu rayonnes d'un Amour pur, puissant, clairvoyant et infini,

Pour redonner vie en nettoyant les âmes les plus vagabondes.

Tu nourries nos vies de divinités et d’âmes pures et fécondes.

Les esprits torturés en ta présence sourient et louent la vie,

Tu franchis tous les cols pour emplir nos vies de douceur,

Et soutiens les plus démunis en quête de bonheur et de chaleur,

Tu es la main tendue qui délivre nos coeurs meurtris.

Ta lumière disperse nos vies de ténèbres.

Rhône (69)

5 octobre 2011 / 19 août 2012

Ô Lumière,

Ô jointure des deux mondes...

Ô Lumière, Ô jointure des deux mondes,

Rejaillit en mon Coeur ta lueur féconde,

Transmets en mon âme de faiblesses,

Sans cesse, les plus belles promesses.

Ensorcèle-moi de ta joie vivace,

Eveille-moi à l'Amour Divin,

Montre-moi sans cesse le Chemin,

Qui vers Toi me rendra Grâce.

Rétablie en mon Coeur la Vie,

Qui me mettra en route vers l'Infini,

Montre-moi, ici et maintenant, le Paradis,

Et vibre avec moi la Joie ressentie.

Crée en moi la plénitude,

Chasse cette vieille solitude,

Oublie rengaines et tourments,

Et vogue au vent de mes élans.

Digne du meilleur en Soi,

"Rév'Elle Art" et Créativité,

Choix de Vie pour l'Eternité,

Debout et Libre, avec pugnacité.

Ô Lumière, Ô jointure des deux mondes,

Rejaillit en mon Coeur ta lueur féconde,

Transmets en mon âme d'éternelle Déesse,

La Liberté des plus lumineuses prouesses.

Rhône (69) 18 décembre 2013

Un(e) pour Tous et Tous pour l'Un

Âmes Créatrices,

Flammes Éternelles

Ouvrons nos cœurs, Ouvrons nos âmes,

Ouvrons nos chakras, Ouvrons nos bras,

Œuvrons pour nous-mêmes, pour l'Humanité,

pour la Planète, pour le Nouveau Monde,

Amour Universel, Partages Divins

Rapprochons-nous les uns des autres,

Rapprochons-nous de l'Un...

Amour & Paix en nos cœurs, Cher(e)s frères et sœurs,

Paix pour notre Mère-Planète et toutes les espèces vivantes,

Des animaux, aux Minéraux en passant par les Végétaux,

Amour & Paix pour tous les Êtres de la Galaxie,

pour les Planètes, les Étoiles et toutes les particules...

Un(e) pour tous et tous pour l'Un

16 & 23 février 2014 (Savoie)

© Marie-Emmanuelle FLORENCE creations

Soleil mon firmament (JE m'affirme maman) ...

Equilibre Masculin-Féminin retrouvé

Soleil, mon firmament,

Lumière-lueur d'espoir,

J'ai reçu ton étreinte de départ comme un cadeau divin

Je me suis instantanément reliée à ta lumière intérieure

et si futiles furent ces secondes, je t'ai vibré intensément.

Je connais la félicité quand je suis reliée à ta lueur intérieure

Je la vis quand je suis même furtivement contre toi.

J'ai connu bien des anges terrestres

et fréquenté de nombreuses lunes

mais c'est la première fois que je côtoie le soleil !!!

Je suis arrivée à l'essentiel, à la Source de mon devenir,

pour la transcender ainsi à tes côtés...

Que nos antités poursuivent dans cette voie

jusqu'au firmament de nos vies terrestres.

Pollionnay (69) 11 décembre 2012

Juste, mon fils (sur l'adoption)

Mon enfant, mon fidèle, mon firmament,

Toi qui crieras un jour « maman »,

Toi qui ne ressembles qu'à toi-même,

Je te redonne vie car, déjà, je t'Aime.

Roi de mes jours et de mes nuits,

Tu prends ta revanche sur la vie

Qui, jusqu'ici, ne t'a pas souris.

A mes côtés, la fin de l'ennui.

Mon petit, ô mon enfant,

Ni de ma chair,

Ni de mon sang,

Toi que j'aime plus que père et mère.

Si tu savais combien de clichés,

Combien de photos ont défilé...

Mes yeux embués d'amour t'ont trouvé,

Parmi des milliers d'enfants à adopter.

Tout de suite, je t'ai reconnu :

Ton regard perdu, de chien battu,

A fait renaître en moi la femme,

De ses ténèbres et de ses larmes.

Tu as réveillé la mère qui sommeille,

En moi révélé l'instinct maternel.

L'amour parental s'avère plus fort,

Que toute obscurité fondamentale, toute mort.

Mon petit, ô mon enfant,

Ni de ma chair,

Ni de mon sang,

Tu vas renaître à cinq ans.

Tu seras le plus beau, le plus grand,

L'enfant rêvé le plus charmant.

Tu seras choyé, au centre de mon existence,

Toi, le petit être, ma plus grande chance.

Celle qui t'a choisi comme unique fils,

Comme l'ultime homme de sa vie,

T'élèvera, seule, jusqu'à son dernier soupir,

A toi d'en profiter, de te forger avant de partir.

Mon petit, ô mon enfant,

Juste, de ma chair,

Juste, de mon sang,

Toi que j'aime plus que mon enfant.

St Martin le Beau (37) 14 juillet 2001

Dans les jardins parisiens

Des visages blancs,

Délavés par le temps,

Décolorés par les ans,

Ignorent les passants.

Des mains tendues,

Dressées vers le néant.

Des corps nus et perdus,

Attendent le chaland.

Dans les jardins parisiens,

Des errants et des chiens,

Croisent des visages d'anges,

Et autres bustes bien sages.

Princesses redressent la tête,

Devant les touristes ou l'esthète,

Qui, au détour d'une allée,

Se sont approchés pour observer.

Dans ces jardins où n'existe plus le temps,

De belles âmes au cœur de pierre,

Attendent que des corps chauds les serrent,

Puis les réveillent, de leur sang.

Reines de France, de Navarre ou déesses,

Héroïnes mythiques ou romanesques,

Ne défrayent plus la chronique lorsque,

Immortalisées, elles montrent leurs fesses.

Dans les jardins aux mille dessins,

Mille reins et mille seins

De femmes farouches,

Acceptent qu'on les touche.

Ces belles au visage pâle,

De bronze ou de marbre,

A nous, ces femmes fatales,

Se dévoilent sous les arbres.

St Martin le Beau (37) 18 juillet 2001

Hommage à mon Père, ce héros...

Claude Florence (22 mars 1940 - 27 septembre 2010)

J'ai hérité de ta sensibilité mais j'ai tant appris en t'observant. Je deviens adulte grâce à toi.

Tu camouflais ta fragilité et ta pudeur derrière des kilos superflus mais tes proches n'ont jamais été dupes. Même tes silences en disaient long.

Et la maladie, petit à petit, avait fait tomber toutes ces carapaces et nous avons pu échanger directement de coeur à coeur, sans intermédiaires.

Nous avons ainsi eu le temps de nous dire tout ce que nous avions à nous dire, nous avons fait tomber nos barrières pour nous témoigner notre amour respectif. Tu as pris le temps de te préparer et de nous préparer à l'inéluctable. Ainsi, tu es parti serein et paisible, entouré des tiens.

Ces derniers mois, tu m'as ainsi transmis ta force et ta puissance de caractère. Je garde de toi, papa, l'image d'un homme déterminé, qui ne courbe jamais l'échine et qui reste digne en toutes circonstances. Très pudique de tes sentiments mais tellement passionné et passionnant. Un homme attachant qui n'a jamais laissé personne indifférent et la présence de tant d'amis le prouve encore aujourd'hui.

Un battant, un combattant même, qui résiste à toutes les épreuves. Celles de la guerre, des trahisons diverses, celle de la perte de ta maman tant aimée il y a une 40aine d'années, de ton père il y a deux ans et surtout de ta soeur, l'année dernière. Et depuis maintenant 2 ans, tu as lutté contre la maladie... Tant de pathologies pour un seul homme... « Il est usé de partout » avaient dit tes médecins. Tu ne t'es jamais ménagé... Tu as pourtant résisté comme un acharné.

Maman, ton épouse, t'a soutenue à bouts de bras et vous avez passé ce cap de la maladie et du grand départ ensemble, courageusement et amoureusement. Tu nous as prouvé une nouvelle fois ta rage de vivre et ton optimisme. Et jusqu'au bout, tu avais des projets qui te tenaient à coeur : de tes timbres de collection aux travaux réalisés dans notre maison de Chauchigny.

Et puis, ces dernières semaines, tu as compris : lucide jusqu'au dernier souffle, tu as accepté l'inacceptable, dignement.

Tu nous as ainsi permis de t'étreindre une dernière fois, de partager de la tendresse pour nous laisser des souvenirs éternellement intenses.

Tu es beau, tu es grand, tu es fort...

Je puise en toi, papa, car je veux être digne de toi.

Ton amour m'a toujours enveloppé et m'enveloppera toujours.

Tu changes simplement de paysage...

Comme le dit ma petite filleule Marine qui a 4 ans : « Tu es parti retrouver tes copains morts »...

Alors embrasse les tous... Votre présence physique nous manque même si vous êtes et serez

toujours dans nos coeurs.

Aimons-nous vivant pour ne pas passer à côté de ce qu'il y a de plus important dans la vie.

A tout de suite. Je t'Aime, mais ça tu le savais déjà.

Aimons-nous les uns les autres. Amen (pour les Catholiques),

Nam Myoho Rengué Kyo (pour les bouddhistes que nous sommes, mon frère et moi.)

Marie-Emmanuelle,

1er octobre 2010

Arcis Sur Aube (10)

La poubelle aux histoires d'amour

J'ai trouvé dans la poubelle aux regrets,

Au milieu de tant de déchets,

Une histoire et des mouchoirs défaits,

De couple, d'humains qui s'aimaient.

J'ai trouvé dans la poubelle aux chagrins,

Bien au fond, écrasés, chiffonnés,

Notre vie, notre amour en poème.

Et rien n'y changera, même si tu m'aimes.

Tu as veillé tard, trop tard,

Regarde en direction de la lumière,

Chasse de toi le noir et ce regard.

Range au placard, cet air bête et fier.

Garde le souvenir de notre amour,

Celui pour lequel tu aurais fait le tour,

Du monde, de cette terre qui t'a fait naître,

Et que tu retrouveras lorsque sonnera l'heure.

J'ai trouvé dans la poubelle aux regrets,

Au milieu de tant de déchets,

Une histoire et des mouchoirs défaits,

De couple, d'humains qui s'aimaient.

St Martin le Beau (37) 18 juillet 2001

Saturn'hein ? (morceau pour le collectif du 45 tours "Les Lutines")

Concept du 45 tours : 10 chansons de 1 minute, animées par des mots communs : "Tôt ou tard, Damoclès et Feuille" et des rires !

Autres participants : Dominique A & Silvain Vanot, The Pale Seashell, Cosmo Vitelli, etc...

(http://www.commentcertainsvivent.com/collaborations/silvain-vanot-les-lutines)

Produit par : Ad Libitum Pop / Clermont-Ferrand / Mai 1995

----- Extrait du morceau & de mes illustrations :

http://www.45toursderockfrancais.net/rockfrancais/compilleslutines45t.htm

« Damoclès, le réveil a sonné sur nos trop longues années passées,

Je suis restée, tu ne m'as jamais chassée… Par lâcheté ou facilité ?!?

Sommes-nous coupables de ces vaines années !?!

Où nous aurions pu nous envoler, mais… chacun de son côté !!!

Images de mes années perdues, voient l'âge de mon amour déçu...

Et ma main, ce soir, tremble comme une feuille…

Et…tôt ou tard, la mort, seule, nous rendra notre respective liberté... »

Et vraiment, vraiment, comment voulez-vous que j'en ris ???

Léonardine Boroff. Sans les hérissons

(alias Marie-Emmanuelle Florence)

Troyes (10), le : 24 Mars 1995

L'enfance volée, l'avenir à reconstruire

(hommage aux victimes d'incestes)

Lucille, fais-pas l'enfant,

Regarde comme les grands

Te regardent et t'apprécient.

Lucille, ma perle, ma raison de vie,

Je t'observe et tu m'obéis.

Lucille, du haut de tes quatre ans,

Tu as l'allure d'une jeune fille.

Lucille, ma chérie, mon enfant,

La fierté de notre famille.

Lucille, laisse ton papa te border,

La nuit, il fait si froid et les sorciers

Dans tes rêves, passent pour te gronder.

Mon enfant, ma déraison, laisse-toi embrasser.

Lucille, demain, je t'offre le cinéma,

On repasse la Belle et le Clochard,

Mais ce soir, Lucille, contente papa,

Et lui s'endormira sans cauchemars.

Couche-moi papa, couche-moi,

Couche-moi mais pas comme ça !

Couche-moi papa, couche-moi,

Couche-moi mais me touche pas !

Lucille, ma petite fille, ma-mie,

Mon Amour pour toi n'a pas de prix.

Lucille, garde pour toi notre secret,

Sinon ton papa s'en ira à tout jamais.

Tais-toi, Lucille, écoute papa,

Tais-toi et ne pleure pas.

Innocence bafouée, brisée,

Enfance molestée, humiliée,

Par ces attirances incestueuses,

Des actions perverses, tortueuses.

Pères, frères, blessent de leurs queues,

Et des enfants gisent dans leur sang.

Mères, sœurs, s'entourent d'images pieuses,

Et se cachent les yeux en attendant.

Pour ces assassins de l'enfance, de la vie,

Quel jugement ?

Pour ces victimes de jeux d'errances, de folies,

Quel médicament ?

Couche-moi papa, couche-moi,

Couche-moi mais pas comme ça !

Couche-moi papa, couche-moi,

Couche-moi mais me touche pas !

Tais-toi, Lucille, écoute papa,

Tais-toi et surtout, ne pleure pas.

Lucille, ta vie est à reconstruire,

Lucille, l'avenir t'appartient,

Apprends à survivre puis à vivre,

Et un jour, tu verras… tout ira bien.

Paris (75) 12 août 1998, revisitée le 03 août 2001

Uni(e)s vers Celle....

Univers,

Universel,

"Unie vers celle" qui...

M'a donnée la vie,

M'a aimé à m'en étouffer,

M'a ouvert à l'amour,

M'a choyé dans ses bras,

M'a compliqué l'existence,

M'a permis de me dépasser,

Unie vers celle qui me permet de vivre l'amour universel

Unie à toi que mon cœur a choisi...

A vous toutes et tous qui m'avez aimé à votre façon et que j'aime pour l'éternité...

Dédicace à la Flamme Jumelle

A toi que je ne connais qu'en vibration, à toi qui suis ton cheminement intérieur et ton évolution divine loin de mon incarnation, je t'aime et t'adresse tout l'apaisement dont le coeur a parfois besoin pour poursuivre sans la présence de sa Flamme Jumelle...

La séparation n'est qu'illusion, nos âmes sont liées de toute éternité...

Je ressens ta douceur d'Etre et la chaleur de ton Coeur, soleil intérieur de ton éternité et je me laisse nourrir de leur Présence d'amour infini et l'offre à qui m'entourent aujourd'hui.

Nos coeurs respectifs brillent de mille éclats de lunes et d'or pour réveiller autour de soi les coeurs meurtris et soutenir toutes les Flammes Jumelles non encore réunies

sur le plan terrestre... Love, Love, Love

Aube, le : 15 août 2014

Amour, toujours...

Partager l'Amour, celui-là même qui nous fait nous émouvoir devant une fleur, devant un insecte qui butine cette fameuse fleur, est la quête de toute ma vie et à aujourd'hui, je suis bien certaine de ne toujours pas savoir ce qu'est Aimer...

Aimer sans excès ni tambours ni trompettes, Aimer sans avoir "à perdre la raison", Aimer sans le crier haut et fort sur tous les toits, Aimer sans s'extasier béatement, Aimer sans que ce soit plus fort que toi, Aimer sans que ce ne soit plus fort que d'être aimée...

Aimer, respecter son Etreté et faire briller le joyau qui est en nous pour l'offrir au monde qui nous entoure...

Aimer tout simplement... Partager notre conscience de l'Un avec respect et gratitude. Aimer le Tout, Aimer chaque Etre Vivant croisé sur notre Chemin...

Aimer est l'apprentissage de toute mon existence ici-bas... Lorsque je saurai ce qu'Aimer signifie et lorsque je serai en mesure de le vibrer, je pourrai alors changer de dimension, ma mission sera terminée.

Aube, le : 19 août 2014